Questions à Anne-Thérèse Destrebecq, permanente CNE pour les hôpitaux.
Le réseau de
Nanterre, késako ?
Le réseau de Nanterre (appellation contrôlée : réseau
contre la privatisation et la commercialisation des soins de santé et de la
protection sociale) existe depuis mai 2012.Avec des syndicalistes de plusieurs
pays européens : Pologne, Italie, Espagne, Grèce, France, Allemagne, etc…
nous constatons l’érosion des systèmes publics de santé et de protection sociale.
Nous avons donc décidé de nous opposer à cette dérive et avons déjà réalisés
plusieurs actions en ce sens : le 14 mars lors de la journée européenne
d’action syndicale, nous avons été reçus par les trois commissaires européens
en charge de la santé et du bien-être, de l’emploi, et du commerce. Les 7 et 8
avril à Athènes, nous organiserons des ateliers dans le cadre de l’Altersummit.
Et nous préparons une campagne d’interpellation des tous les candidats aux
prochaines élections du Parlement Européen, en mai 2014, pour qu’ils mettent à
leur programme électoral la lutte contre la commercialisation des soins, qui
conduit en droite ligne vers l’exclusion sociale.
Quelle est la
plus-value de cette paricipation au FSM à Tunis ?
Un peu comme pour l’Altersummit, un des objectifs était
d’élargir et de renforcer le réseau. Le but est atteint : partout dans le
monde, nous constatons que les mêmes logiques sont à l’œuvre. Le
néo-libéralisme veut imposer la commercialisation de toute l’activité humaine.
Des secteurs doivent être protégés contre cette ambition sans limite, et celui
des soins de santé et de la protection sociale est évidemment de ceux-là. Un
texte d’action commune en ce sens sera proposé aux ateliers de convergence du
Forum.
Philippe Samek
Secrétaire Permanent Régional
CNE
Secrétaire Permanent Régional
CNE
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